Vous avez déjà entendu parler de cupping ? Encore appelé hijama, incisiothérapie ou extraction par ventouse, il s’agit en gros de disposer des ventouses sur le ventre, les jambes ou le dos. Et ce, essentiellement à des fins thérapeutiques. Le cupping permet en réalité de soulager des crampes ou des courbatures, mais peut également stimuler les performances, en particulier chez les sportifs de haut niveau. Il n’est donc guère étonnant que personnages célèbres et grands sportifs l’aient adopté. Vous trouvez le concept assez étrange ? Et pourtant, cette méthode est opérante et apporte de multiples bienfaits. En quoi consiste cette technique séculaire ? Est-elle réellement efficace ? Ayant des actions bénéfiques sur la santé physique et mentale, la pratique de cette thérapie peut être ralliée au yoga. Parallèlement à une séance de cupping, vous pouvez ainsi accomplir quelques postures sur votre tapis de yoga, afin de rester en pleine forme.
Inspiré d’anciennes médecines traditionnelles héritées de la Chine et de l’Égypte, le cupping est une thérapie qui consiste à poser des ventouses sur des points bien précis du corps, pour créer des succions sur la peau.
Aussi appelée hijama ou extraction par ventouses et incisiothérapie, cette technique thérapeutique est décrite sur des papyrus, notamment le fameux papyrus d’Ebers. Elle date de plus de 1 500 ans avant Jésus-Christ. Cette pratique ancestrale a été recommandée par Hippocrate ou encore Galien dans l’Antiquité.
Dans le monde moderne, l’incisiothérapie a fait son apparition durant les Jeux olympiques de 2016 en Rio. Alors que le champion de nage libre Michael Phelps et le professionnel de gymnastique artistique Alex Naddour venait concourir, ces derniers présentaient des taches rouges sur les épaules et sur le dos. Il s’agissait en fait de marques laissées après une séance de cupping thérapie.
Des actrices hollywoodiennes comme Jennifer Anniston et Gwyneth Paltrow montrent également les traces de la cupping thérapie. Et depuis, bon nombre de personnes ont profité des vertus de cette pratique millénaire. Elle est aujourd’hui appliquée dans les pays européens, au Japon et même aux États-Unis.
Le hijama regorge de vertus et les bienfaits qu’il procure ne peuvent être définis dans un seul domaine, car il est pratiqué par les yogis (il est ainsi appelé yupping), les athlètes de haut niveau et les guérisseurs ou les médecins. Il permet de soigner plusieurs pathologies allant de l’arthrite aux problèmes de flux sanguins. Il peut également évacuer les tensions musculaires et stimuler l’organisme. Résultat : vous ressentez une sensation de relaxation et de bien-être.
Pour les femmes, les séances de cupping thérapie permettent de se débarrasser des cellulites. Le cupping permet par ailleurs de libérer les toxines et de fluidifier le sang dans les veines et les artères. Il est de ce fait favorable aux toxicomanes et peut les aider à mieux supporter leur corps.
Pour les gros mangeurs, l’incisiothérapie assure la régulation du taux de cholestérol dans le sang et du taux d’hormones dans le corps. Ainsi, il peut prendre en charge tous les problèmes hormonaux : acnés, stérilité… Pratiqué au niveau de la tête et du cou, le cupping peut constituer un excellent remède contre les maladies neurologiques, à l’instar de l’épilepsie. Il serait même efficace contre les migraines répétitives.
Il est toutefois à noter que les vertus de la hijama n’ont pas encore été scientifiquement prouvées. Pour certains spécialistes, il s’agit juste d’un effet placebo. Néanmoins, une méta-analyse réalisée en 2015 a attesté ses bienfaits contre les douleurs du cou et du dos. Aussi, de nombreux adeptes du cupping, et surtout ceux qui associent cette pratique au yoga, affirment qu’elle est bénéfique pour la santé. Il permet d’optimiser les bénéfices offerts par le yoga. Dans tous les cas, pensez à consulter l’avis de votre médecin avant de vous y adonner. En effet, si elle n’est pas bien pratiquée, à la longue, la cupping thérapie peut causer une ulcération de la peau.
La cupping thérapie peut traiter plusieurs maux. Son fonctionnement est relativement simple. Les ventouses dispersent le sang accumulé à certains endroits du corps en exécutant plusieurs petites coupures. Les matériaux et les techniques appliquées varient et dépendent du patient à soigner, ainsi que des résultats escomptés.
Les ventouses employées lors de la séance de cupping peuvent être conçues à partir de bambou, de silicone, etc. Mais les plus usitées restent les modèles en verre et en céramique.
Le praticien peut ainsi se servir de 3 sortes de ventouses à savoir :
Le cupping peut se pratiquer de moult manières. Les trois approches citées ci-après sont adoptées suivant les effets attendus.
Cette méthode est spécialement utilisée sur les personnes sensibles aux douleurs. Elle est légèrement distincte de la procédure traditionnelle. La coupelle est placée pendant au maximum 10 minutes, sur les zones à travailler, sans avoir à retirer de sang.
S’apparentant à la hijama sèche, La moving cupping thérapie est effectuée chez les sujets fragiles, les enfants, les femmes enceintes, et les personnes du 3e âge, sur lesquelles il est impossible d’opérer une coupure. Cette méthode nécessite l’application d’une couche d’huile sur les zones à traiter. Après un procédé par succion, les coupelles sont déplacées dans un mouvement de S ou de haut en bas.
Maintenant rassuré par les effets du cupping sur la santé, essayez de le combiner au yoga, pour encore plus de bienfaits. Certains professionnels du yoga ont entrepris des études approfondies sur le cupping, et sur sa complémentarité avec le yoga. C’est ce qui a donné naissance au « yupping ». En effet, les ventouses sont posées sur une partie du corps pendant la réalisation d’une posture.
Alors, n’hésitez plus et emportez votre sac de yoga. Puis partez à la découverte d’une nouvelle aventure plus riche avec le yupping !